Pas une semaine ne se passe depuis quelques mois, sans…
3 clés du manager efficace en 2017
L’entreprise évolue (l’ubérisation était encore un concept il y a une décennie), son organisation aussi (la hiérarchie pyramidale n’est plus la norme dans nombre de nouvelles structures)… il est naturel que le management soit lui aussi en plein bouleversement.
Le manager « efficace » de 2016 savait fixer un cap, motiver, faire progresser son équipe…
Néanmoins, il était parfois perdu parmi les attitudes à adopter face à ses collaborateurs, les bonnes méthodes pour accroître l’engagement au travail, les techniques pertinentes pour atteindre les buts fixés par sa propre hiérarchie, l’arbitrage parmi les dizaines d’informations et de mails qu’il recevait chaque jour…
Recensons 3 points qui vont transformer ce manager parfois indécis en un gagnant pour 2017.
« Horizontaliser » le management n’est pas diluer les responsabilités !
La généralisation d’une hiérarchie horizontale, souvent associée à l’univers des start-up technophiles, est à transposer avec précaution au sein d’une organisation existante.
Nous l’avons étudié dans un précédent article (voir « Et si le manager apprenait à ne pas décider ? »), manager efficacement n’est pas forcément décider, mais utiliser avec pertinence l’intelligence collective de l’équipe et cesser de se revendiquer comme « être omniscient ».
Cela dit, substituer la décision collective de compétences individuelles à la décision du manager n’est pas diluer ou remplacer la responsabilité de celui-ci ! Il s’agit de prévenir toute dérive et ne pas s’installer dans un fonctionnement « confortable » où le manager n’est plus responsable.
En 2017, (ré)affirmez votre leadership et votre responsabilité !
Rester attentif aux signaux faibles
Le manager d’aujourd’hui peut ressentir de façon encore plus prégnante que naguère le poids de sa hiérarchie, et subir la pression de devoir atteindre à tout prix les objectifs fixés.
Dans ce cadre générateur de tensions et d’oppressions, il aura de façon naturelle une propension à ne voir que les éléments qui le « rassurent ».
Un bon manager reste pourtant attentif aux signaux faibles qui ne vont pas dans le sens de son action. Il doit sortir de sa zone de confort pour s’extraire de la logique qu’il a mise en place, et ne pas écarter des solutions diverses qui pourraient s’avérer fructueuses, riches d’enseignements et de potentiels.
Au-delà même, ces signaux faibles peuvent générer des alternatives en cas d’erreur ou de fausse route. À trop conforter son action par des éléments qui l’étayent, le manager croit avancer vers la seule option possible.
En cas d’échec, il aura ainsi lui-même généré l’impasse dans laquelle il se retrouve. Le doute « constructif », l’ouverture d’esprit, la réflexion à un « plan B » doivent rester la marque d’un manager efficace, et non celle d’un manager indécis.
Se prémunir du « tout numérique »
Personne n’y échappe au quotidien.
Pour être dans l’air du temps et pour prouver son ouverture d’esprit, le manager peut mal utiliser – ou à contre-emploi – les outils numériques existants.
La création d’un réseau social à l’échelle de l’entreprise semble par exemple, pour beaucoup, l’alpha et l’oméga d’un management collaboratif.
La réalité est moins manichéenne : la mise en place de ces outils cache souvent, à l’inverse, une prise en compte de l’humain perfectible.
Ces outils ne sont en effet pertinents que s’ils sont bien pensés, en accord avec l’équipe, pour associer une bonne compréhension de leurs apports à une acceptabilité impérative – sans être obligatoire pour tous. Un collaborateur peut être parfaitement efficace, impliqué et compétent sans vouloir utiliser les réseaux sociaux : il ne doit pas, aux yeux du manager, tomber dans une « faille technologique » pour autant !
Loin de toute mode, le manager de 2017 doit envisager les solutions numériques adaptées à son équipe et à son management, et ne pas hésiter à s’entourer de professionnels pour que ces nouveaux outils contribuent à de réels succès.
On le voit, le manager de 2017 doit être en permanence à l’écoute de son environnement, et savoir prendre du recul sur son action. En respectant ces 3 principes, vous êtes sur le bon chemin pour devenir le manager de l’année !
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