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Rendre l'open space efficace

Et si l’open space devenait un lieu de travail « efficace » ?

J’ai déjà évoqué les problèmes que posent les open space pour un engagement soutenu et une performance optimale des collaborateurs (voir notamment mes articles « Fait-il bon travailler en open space ? » ou « Le bruit dans l’entreprise : nouveautés »).

Et si l’open space s’avérait être porteur d’une ressource jusqu’à présent inexploitée ? Un gisement de performance organisationnelle à la portée de toutes les entreprises, dévoilé par une étude* récente.

La performance humaine dans l’entreprise

La gestion de l’humain est évidemment au coeur de la performance de l’entreprise.
Des embauches rigoureuses et sélectives en sont un axe fort. L’innovation, l’enrichissement des compétences – à travers des formations, du coaching… – sont des recettes éprouvées pour enrichir ce potentiel humain. Elles représentent cependant un investissement en argent et en temps.
La structure même de l’entreprise – horizontale, chère aux start-up ou aux organisation de type holacratie (voir mon article « Dirigeant, manager… et si l’holacratie les rendait obsolètes ? »), mais aussi plus habituellement verticale – influe grandement sur la performance des équipes.

Une voie d’amélioration de la performance est très peu exploitée : la place « physique » des collaborateurs au sein de l’open space. Les employés y sont souvent regroupés par équipes, départements… Cela semble « naturel ».

Mais les évidences sont-elles de mise lorsque l’on traite de l’humain ?

L’organisation des bureaux : 3 types de collaborateurs pour 1 axe de performance humaine

L’étude mentionnée, effectuée aux États-Unis et en Europe, révèle l’importance de l’emplacement « physique » des collaborateurs dans l’open space.
Mais comment s’y prendre pour améliorer la performance ?

L’idée est de distinguer parmi ses salariés trois types de collaborateurs : les « rapides », les « qualitatifs » et les « généralistes ».
Les « rapides » travaillent plus vite que la moyenne des employés mais pêchent par une qualité moindre du travail effectué.
Les « qualitatifs » à l’inverse ont une productivité plus faible que la moyenne, mais fournissent un travail de meilleure qualité.
Les « généralistes », eux, restent dans la moyenne pour ces deux critères.

Une organisation spatiale optimale

Ces distinctions étant effectuées, on obtient un gain de productivité et de qualité du travail fourni en appairant « physiquement » les collaborateurs « rapides » aux « qualitatifs ». En rendant voisins, dans l’open space, un « rapide » et un « qualitatif », on augmente la performance du couple ainsi formé, tant sur le plan de la productivité que de la qualité de travail. C’est sur son point faible que chaque employé s’améliore : le « rapide » fournit un travail de meilleure qualité, et le « qualitatif » travaille plus vite.
Les « généralistes » sont à associer entre eux.

Cet appairage spatial permet alors, sans investissement coûteux, un gain de productivité de 13% et un gain d’efficacité de 17%.

Voilà donc une technique simple et peu coûteuse d’amélioration de la productivité et de la performance des équipes au sein de l’entreprise. Speciman est spécialiste du changement dans l’entreprise : contactez-nous pour mettre en place une telle organisation dans vos open-space !

 

* Planning strategic seating to maximize employee performance, Cornerstone OnDemand & Harvard Business School

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