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Savoir choisir
En ces temps d’élections, le problème du choix se pose à tous : pour quel candidat voter ? On répète souvent qu’une partie non négligeable de l’électorat n’est pas décidée, et fait son choix dans l’isoloir, au dernier moment. En fait, nous faisons des choix très fréquemment dans une journée.
Décider et choisir
Nous avons déjà étudié l’art de décider (cf mon article « Savoir décider »). Mais le présent article prend néanmoins tout son sens, car décider n’est pas choisir.
Comme nous l’avons vu, décider c’est accepter de s’engager dans une voie nouvelle, c’est consentir à prendre des risques. C’est être capable d’arbitrer en raison.
Choisir en revanche, c’est écarter, c’est exclure les possibilités offertes pour n’en garder qu’une. C’est accepter de ne pas tout avoir.
Bon ou mauvais choix
Il n’y a pas de bon ou de mauvais choix : ce sont les conséquences du choix qui peuvent s’avérer optimales ou négatives. Lorsque l’on fait un choix, on écarte les options qui génèrent des conséquences a priori mauvaises et «optons » donc pour la voie la plus prometteuse, celle des plus grands bénéfices. C’est d’ailleurs typique d’un raisonnement scientifique : le bon choix est celui qui est le plus constructif, qui débouche sur les conséquences les plus pérennes.
4 étapes pour obtenir des conséquences positives (ou « bien choisir »)
- Étudier la situation. Il ne peut y avoir de choix qu’en présence d’une ou plusieurs alternatives, et choisir va consister à en écarter pour ne conserver qu’une option.
- Évaluer les conséquences de chaque option, pour juger celles qui sont les plus favorables (ou les moins défavorables). Cela peut faire l’objet d’un brainstorming ou d’un débat avec des tiers.
- Choisir, donc écarter les options qui entraînent les conséquences les plus négatives ou les moins constructives.
- Mettre en œuvre le choix, et donc passer à l’acte. Sans cette étape, le choix est sans objet.
En conclusion et pour aller plus loin
Choisir et décider sont les pierres angulaires du management. Ce sont des processus que l’on met en œuvre quotidiennement sans presque s’en apercevoir, mais aussi des méthodes plus complexes dans des cadres moins favorables. Ils nécessitent alors doigté et réflexion mais débouchent toujours sur l’action.
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