Le prix Goncourt vient de couronner un nouvel auteur, rappelant…
Et si l’entreprise cessait de communiquer ?
C’est un titre plutôt provocateur… du marketing, une façon d’interpeller le lecteur, une simple forme de communication.
Car il s’agirait plutôt de cesser de communiquer à tort et à travers, « communiquer moins » plutôt que de cesser toute communication.
« Quelle idée… » me direz-vous. Réseaux sociaux, blogs, newsletters, publicité sur Google et à travers les autres médias… ces outils sont une nécessité pour être reconnu des prospects, pour impliquer les clients, et pour exister au sein des moteurs de recherche !
Certes. Mais c’est oublier la conjoncture et omettre de faire le point sur cette communication tous azimuts.
Communiquer en temps de Coronavirus
Nous sommes dans une période pour le moins particulière. Depuis le début d’année, nous sommes tous inondés d’informations sur le Covid, sur le confinement et le risque de reconfinement, sur les masques, sur la situation sanitaire à l’étranger…, attendant les chiffres quotidiens de l’épidémie.
Ces informations sont reprises par certaines entreprises qui les insèrent dans leur communication « habituelle », notamment à travers la publicité.
C’est à une overdose d’informations que chacun est exposé. La saturation est proche ou déjà atteinte.
Un exemple ?
Sans doute avez-vous noté ces marques qui vous adressent chaque jour – et 7 jours par semaine – des newsletters. C’est frappant pour les newsletters relatives aux sites marchands : vous faire connaître les derniers produits, ceux à venir, ceux que vous avez regardé lors d’une précédente visite, ceux qui restent dans votre panier, les promotions en cours, les prochaines… et il ne s’agit là que de votre boîte mail.
Le résultat ?
Les entreprises ont tendance à se perdre dans une sur-communication, produisant de plus en plus de contenu dans une fuite en avant qui les éloigne de leur nature profonde.
L’ADN d’une entreprise, ça existe. C’est notamment ce qu’un « bon » manager transmet à ses équipes pour les impliquer dans leur travail. Sur-communiquer, c’est souvent communiquer de façon moins pertinente, plus superficielle, et s’éloigner de l’essence de l’entreprise. On en oublie qu’une information « intelligente » est à la base d’une bonne communication.
Au final, sur-communiquer contribue à noyer clients et prospects sous une masse d’informations creuses voire rébarbatives. Or fidéliser le client n’est-il pas un des objectifs de l’entreprise ? Convertir un prospect en client n’en est-il pas un autre ?
La solution ?
Communiquer moins mais mieux. Se poser pour en revenir aux fondamentaux propres à l’entreprise, ceux qui, précisément, font qu’un prospect vous choisit, plutôt que votre concurrent.
Nous le détaillerons dans un prochain article.
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