Le prix Goncourt vient de couronner un nouvel auteur, rappelant…
Manager et « aller à l’essentiel » : petite apologie
Vous êtes de plus en plus sollicités – voire envahis – par des dizaines d’informations qui vous parviennent chaque heure. Avec le développement d’Internet et de la 4G, en mobilité comme à votre poste, vous recevez sans cesse emails, SMS, alertes d’applications…
Vous êtes décideur, manager ? Vous devez savoir séparer le vrai du faux et l’intéressant de l’accessoire parmi toutes ces infos.
Voilà l’illustration d’une qualité que doit posséder un « bon » manager : avoir la capacité à aller à l’essentiel.
Aller à l’essentiel : bien plus qu’une gestion du temps
Bien sûr, l’absence de discernement fait d’abord perdre du temps en amenant à porter de l’intérêt à des données qui ne sont pas immédiatement pertinentes pour le travail.
Mais plus grave, ce temps n’est pas seulement dépensé en pure perte : il peut aussi entraîner la gestion d’informations erronées, voire « toxiques », susceptibles de biaiser la prise de décisions utiles.
C’est en permanence, au quotidien, qu’il faut se focaliser sur ce qui est important : dans les données que l’on reçoit et que l’on transmet, dans les échanges ou les discours que l’on peut tenir.
Attention cependant à l’excès d’information « efficace »
Il s’agit bien de s’occuper de l’important : la relation humaine (avec vos collaborateurs par exemple), fait partie de ces préoccupations.
Nous avons déjà étudié (voir mon article « Focus sur le management à distance » par exemple) les effets pervers de ne vouloir « qu’être efficace ». Typiquement, le mail professionnel a tendance à se transformer en échange d’informations « brutes », utiles pour la tâche du destinataire. Mais sans porter attention à l’aspect humain de celui qui prend connaissance de ce mail, un manager peut aisément « passer à côté » de problèmes qui affectent le travail du collaborateur.
C’est particulièrement sensible avec les nouveaux moyens de communication (mails, SMS…)
Et pourtant, en connaissant et en gérant leurs travers, les outils générés par les nouvelles technologies sont vos atouts pour aller à l’essentiel : le mail, Skype, les SMS vous permettent de transmettre efficacement la « substantifique moelle » de votre pensée.
L’apologie du « court » : Steve Jobs, à la fois exemple et contre-exemple
Gagner du temps n’est pas tout.
Aller à l’essentiel, c’est également travailler mieux. Illustrons-le à travers une citation de Steve Jobs :
Décider de ce qu’on ne doit plus faire est aussi important que de décider quoi faire.
Les gens pensent que se concentrer signifie dire « oui » aux choses importantes. Mais ce n’est pas sa signification profonde. Il s’agit de dire « non » à la centaine d’autres bonnes idées disponibles.
Cette capacité à dire « non », à écarter les multiples sollicitations qui s’imposent à nous, fait partie de cette gestion de l’essentiel.
À noter d’ailleurs qu’il est parfois difficile d’y réussir totalement : si Steve Jobs est reconnu comme un « innovateur » exceptionnel, il est également bien connu que l’intelligence humaine n’était pas sa qualité première.
Or nous l’avons vu, se limiter à l’information efficace est intrinsèquement porteur d’inefficacité…
Aller à l’essentiel : l’intérêt par l’exemple
Prenons un second exemple de la pertinence d’aller à l’essentiel.
Vous discutez avec un prospect, vous lui présentez votre dernier produit ou service et souhaitez mettre en avant ses atouts.
Un propos court impacte plus qu’un long. Dans votre discussion professionnelle, se limiter à annoncer d’entrée 2 ou 3 idées fortes, débarrassées de toutes fioritures « diluant » le message à transmettre – voire prêtant à interprétation – permet de focaliser votre prospect sur ce qui est important dans votre discours.
C’est un gage certain d’efficacité.
Aller à l’essentiel ? Ça s’apprend !
Vous avez des difficultés à mettre en pratique cette qualité ? Rien n’est perdu : vous pouvez développer cet art de l’essentiel. Ça n’est pas un don, c’est une technique.
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