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Manager la nuit
Pendant que la majorité d’entre nous s’épanouit dans les bras de Morphée, d’autres travaillent : certains métiers s’exercent en effet de nuit. Horaires, mode de vie, management… qu’en est-il réellement ?
Le travail de nuit : définition
Plus que « travailler la nuit », le travail de nuit doit, pour être nommé ainsi, inclure la période de minuit à 5h du matin. Il ne concerne que les personnes majeures, et doit être exceptionnel, sauf si un accord de branche le généralise pour assurer la continuité de l’activité. Par exemple, on se doute qu’une centrale nucléaire ou certains services de transport doivent aussi fonctionner la nuit.
Des managers assurent ainsi un service de nuit.
Pour certains, travailler la nuit est un choix facile : quoique fatigant et socialement difficile à gérer, cela permet néanmoins de libérer du temps en journée, pour être plus présent auprès des enfants par exemple. C’est également un moyen d’être – généralement – mieux payé, et/ou de bénéficier de repos compensateurs (là aussi tout dépend de l’accord de branche). C’est parfois une bonne façon de gagner rapidement du galon au sein de l’entreprise, et en tout cas une excellente école de management.
Le management la nuit
Les équipes sont généralement réduites et l’atmosphère de travail très différente de la journée. Elle n’est pas nécessairement plus « cool » : les équipes de nuit de tel assureur sont souvent sur le qui-vive dès le vendredi soir pour s’occuper du grand nombre d’automobilistes accidentés, quand d’autres doivent achever impérativement leur tâche avant la reprise du service dans le métro.
Néanmoins, le téléphone sonne moins qu’en journée, les mails sont réduits à la portion congrue, et les réunions ne sont pas de mise. Moins de perturbations donc, ce qui permet un management plus personnalisé que le jour. Une ambiance conviviale s’installe rapidement dès qu’un moment de calme survient, les relations hiérarchiques sont moins formelles.
Mais le cadre même du travail de nuit étant plus pénible que celui du travail de jour, le manager doit être encore plus attentif et à l’écoute. Avec un management de proximité, il doit apprendre à rythmer le temps de travail, tout en prenant garde à l’inévitable coup de barre de 3h du matin…
Les situations inattendues
Pour le manager, d’autres problèmes sont à gérer : l’absentéisme est plus élevé la nuit, et aucune agence d’intérim ne répondra au téléphone pour un dépannage d’urgence. Par ailleurs, savoir prendre une décision est un impératif : réveiller son N+1 n’est pas anodin, et rien n’assure que, tiré du lit, il aura une appréciation pertinente et adéquate de la situation à gérer.
Bug informatique, panne d’engin, accident humain… : autant de situations sensibles qui sont plus difficiles à résoudre la nuit, nécessitant pertinence et débrouille, le nombre d’interlocuteurs possibles étant par essence réduit.
En conclusion et pour aller plus loin
Qu’il soit exceptionnel ou régulier, le management de nuit requiert donc des qualités particulières.
Celles-ci ne sont pas innées : Speciman, à travers ses sessions de coaching ou de formation, peut aider les managers à être efficaces aussi la nuit. Contactez-nous !
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