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Managers : motivez vos collaborateurs en éliminant leur blues du dimanche soir !
Il est des sujets « légers » qui sont importants dans notre vie au quotidien. L’un d’eux, le « blues du dimanche soir », est vécu de façon récurrente par certains depuis leur enfance.
Quand le poids de la semaine à venir devient plus oppressant au fil de l’avancée du week-end, quand l’humeur vire au morose, ou à l’irascibilité… Ne cherchez pas, c’est la perspective d’une nouvelle semaine, avec son lot de désagréments et d’obligations professionnelles, qui se profile et pollue l’esprit.
En tant que manager, intervenez sur ce problème, et faites que vos collaborateurs arrivent au bureau le lundi matin avec le sourire ! Il est temps de prendre ce sujet au sérieux et de faireen sorte que vos collaborateurs se réapproprient leur dimanche comme partie intégrante du week-end, sans anticiper sur la semaine à venir.
Votre avantage : ce trouble perdure jusqu’au lundi matin. C’est là que vous allez le constater et pouvoir ainsi intervenir : en améliorant leur bien-être, vous rendez service à votre entreprise !
Les raisons du blues du dimanche soir
Ce mal-être de fin de semaine est généralement multifactoriel.
Il est d’abord naturel d’appréhender la reprise de la routine du travail après 2 journées de week-end vécues plus librement et loin de toute hiérarchie.
Ce sentiment se trouve renforcé lorsque des sentiments négatifs sont attachés à l’emploi lui-même.
Si l’on n’est pas investi ou simplement peu intéressé par son travail, la simple idée de s’y replonger pour les 5 journées à venir est évidemment mal vécue.
Des situations conjoncturelles peuvent encore aggraver ce sentiment : une période de stress – un dossier complexe à gérer, une situation économique instable, un conflit au sein de l’entreprise… – va par exemple renforcer le mal-être du dimanche soir.
Plus simplement, la fatigue, qu’elle soit circonstancielle (un bébé qui ne fait pas ses nuits, un déménagement…) ou associée directement à l’emploi (jusqu’au burn out) altère les fins de week-end.
Les solutions à implémenter par le manager
Vous devez, en observant vos collaborateurs le lundi, discerner les troubles révélateurs du blues du dimanche soir.
Dialoguer avec votre collaborateur doit être une priorité pour vous aider à établir le bon diagnostic. Cela débouchera alors très certainement sur des décisions de votre part : déminer un conflit, revoir les échéances d’un dossier difficile,… sont des actes souvent simples pour traiter les causes du blues. Ils vont, de plus, améliorer la productivité de votre collaborateur.
Managers : organisez différemment le travail hebdomadaire
Mais faire de chaque lundi un jour « spécial » pour vos collaborateurs peut supprimer le blues du dimanche soir. Traditionnellement, c’est le vendredi qui est considéré par beaucoup comme un jour plus « relâché ». Et si vous incitiez vos collaborateurs à déplacer cette démarche au lundi ?
Il est plus efficace en effet d’instaurer une « transition douce » du week-end à la semaine de travail, que l’inverse ! L’arrivée du week-end est généralement, et naturellement, une transition aisée.
Incitez ainsi vos collaborateurs à organiser leur lundi comme une journée plus calme que les autres. Le lundi ne doit plus être ce jour de surcharge de travail où chacun trime en rattrapant tout ce qui est resté inachevé le vendredi précédent.
Au contraire, il ne faut pas planifier de travaux ou de réunions difficiles ou ennuyeuses le lundi. Il s’agit en revanche d’y consacrer des heures pour des tâches intéressantes, et – suivant les caractères de chacun – moins impliquantes ou au contraire dans lesquelles le collaborateur va pleinement s’investir. Et, pourquoi pas, autoriser vos collaborateurs à arriver un peu plus tard le matin, ou à repartir plus tôt le soir.
S’il est difficile d’avoir cette latitude sur le calendrier du moment (en période de forte charge de travail par exemple), incitez vos collaborateurs à instaurer un moment de plaisir personnel dans la journée. Pourquoi pas un dîner en amoureux les lundis soir ? Ou une séance de sport après le travail ?
Sans évidemment intervenir dans la sphère privée de chacun, suggérez-leur des « pauses » loin des dossiers en suspens : rares sont ceux qui rechignent à l’idée de prendre du plaisir !
C’est l’imagination du manager et la personnalité de chaque collaborateur qui sont alors à l’œuvre.
Attention néanmoins à poser des limites : si vos collaborateurs arrivent régulièrement en retard et épuisés le lundi matin parce qu’ils ont fait la fête le dimanche soir, il est temps de recadrer !
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