Mieux qu’un team building : destination Mars !

Je ne reviendrai pas ici sur la pertinence du team building pour améliorer la cohésion du groupe et ses bienfaits sur l’équipe, dans l’entreprise. Chaque structure est cependant différente, de même que son secteur d’activité, la nature des membres de l’équipe, les objectifs à atteindre… autant d’éléments à prendre en compte pour un team building réussi : c’est nécessairement un team building « sur mesure » tel que les conçoit Speciman.
Aujourd’hui, je souhaite évoquer une expérience « quelque peu extrême » qu’ont vécue des étudiants français : un séjour de 3 semaines… sur la planète Mars !

Team building : 3 semaines sur Mars !

Vous n’en avez pas entendu parler ? Peut-être parce que cette expérience très sérieuse ne s’est pas déroulée « tout à fait » sur la planète rouge… mais dans le désert de l’Utah aux États-Unis. Ces 6 hommes et une femme, tous étudiants à l’Institut Supérieur de l’Aéronautique et de l’Espace – ISAE-SUPAERO – n’ont cependant pas vécu une simple expérience de réalité virtuelle.

Coupés du monde pendant 3 semaines, ne sortant qu’avec des scaphandres de 10 kilos pour un temps limité – manque d’oxygène oblige – ils ont dû d’abord supporter la vie commune dans un espace exigu, leur « base martienne ». Ils ont ainsi été plongés en situation réelle : eau rationnée, douche hebdomadaire avec 5 litres d’eau au maximum, nourriture lyophilisée de rigueur, exercice physique quotidien obligatoire pour minimiser la perte musculaire – certains ayant néanmoins perdu jusqu’à 7 kilos pendant l’expérience.

L’importance de l’équipe dans les situations de crise

Ces étudiants n’étaient pas seulement présents pour tester la psychologie des membres d’un groupe dans un lieu confiné : leur emploi du temps était bien rempli.
Chacun avait des expériences à effectuer en rapport avec sa spécialité (biologie, astronomie…), mais une part importante était liée à la gestion de crise dans ces conditions particulièrement contraignantes.

Un exemple ? La panne du système de communication. Comment gérer une mission de réglage d’un sismographe – déjà compliquée par le port de scaphandres lourds et entravant chaque mouvement – sans pouvoir échanger via les ondes radio ? Le sens de l’innovation et les compétences de chacun sont mises à l’épreuve. La solution est trouvée. Un des étudiants, pratiquant la plongée, enseigne les signes propres à cette discipline permettant de communiquer sous l’eau : utilisée dans ce cadre hostile, la sortie est un succès et le sismographe est réglé.

D’abord s’isolant – autant que faire se peut – dans la base, chacun devant un ordinateur pour passer le rare temps disponible à se distraire en regardant un DVD par exemple, l’équipe s’est peu à peu soudée pour utiliser ce temps à des jeux collectifs, de cartes par exemple.