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Les patrons français ; les meilleurs du monde ?

Patrons français : les meilleurs du monde ?

L’Université de Harvard a publié son classement annuel* des meilleurs chefs d’entreprises d’envergure mondiale. Sur les 10 premiers dirigeants, les français sont les plus nombreux : 3 appartiennent au « Top ten ».

Bernard Arnault (LVMH) est ainsi 7ème, Benoît Potier (Air Liquide) 9ème et Jacques Aschenbroich (Valéo) 10ème.

Pour information, le triplé gagnant est formé par le danois Lars Rebien Sørensen (patron du groupe pharmaceutique Novo Nordisk), par l’homme d’affaires britannique Martin Sorrell (patron du groupe de communication WPP) et par Pablo Isla (Président du groupe textile espagnol Inditex  – qui possède notamment la marque Zara).

Et parmi les 100 premiers, on compte 11 français**, soit le meilleur chiffre derrière les américains et devant les britanniques.

Un classement déconnecté du court-termisme

Pour établir ce classement, la Harvard Business Review a intégré les résultats financiers sur le long terme ainsi que, pour 20 % de la note, la dimension sociale et environnementale insufflée à l’entreprise.

Cela isole donc les patrons qui favorisent le court terme et les profits immédiats de ceux, privilégiés dans ce classement, qui ont une vision et des succès à plus longue échéance.

Pourquoi les grands patrons français sont-ils meilleurs ?

Une boutade pourrait bien expliquer ce classement : considérant les taxes existantes en France, les réglementations (européennes comme typiquement françaises) et les corps intermédiaires propres au pays, une entreprise qui réussit en France peut conquérir le reste du monde sans difficulté !
Les plaisanteries n’ont-elles pas souvent un fond de vérité… ?

Sans se cantonner à ce constat, l’ouverture des dirigeants français sur le monde et leur appréhension des cultures autres que française semblent être un réel atout : s’extraire du seul moule anglo-saxon est certainement un avantage.

Par ailleurs, l’appétence d’une certaine élite française pour les mathématiques et leur rigueur, associée à un côté latin plus créatif et spontané constituent sans doute un aspect à ne pas négliger.

Les grands patrons et l’e-communication

Concomitamment à cette actualité, un nouveau cercle vient d’être créé par Twitter : les #CEOsQuiTweetent. Il s’agit d’inciter plus de dirigeants à échanger sur ce réseau. C’est aussi pour ses membres, paradoxalement, l’occasion de se réunir physiquement et de communiquer « moins publiquement », entre eux.

De nombreux dirigeants twittent déjà depuis longtemps, tels Stéphane Richard (Orange) ou Laurent Vimont (Century 21 France). D’autres sont de nouveaux venus, à l’image de Jean-Bernard Lévy (EDF) ou de Gilles Pélisson (TF1).

La raison est toujours la même : afficher plus de transparence, transmettre ses valeurs au quotidien à un public et à des salariés jugés avides d’informations.

Démarche réellement volontaire ou simple posture des services de communication que ces patrons connectés ? Force est de constater que les 3 français membres du « Top Ten » du classement d’Harvard ne sont pas sur Twitter.

Il est parfois bon de rappeler que la réussite à l’international ne repose pas (encore) totalement sur les épaules des chargés de communication…

 

* Harvard Business Review, novembre 2016

** 7ème : Bernard Arnault (LVMH), 9ème : Benoît Potier (Air Liquide), 10ème :Jacques Aschenbroich (Valéo),  15ème : Martin Bouygues (Bouygues), 31ème : Maurice Lévy (Publicis), 47ème : Jean-Paul Agon (L’Oréal), 48ème : Xavier Huillard (Vinci), 56ème : Gilles Schnepp (Legrand), 59ème : Jean-Paul Clozel (Actelion), 61ème : Michel Landel (Sodexo) et 77ème : Pierre Nanterme (Accenture).

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