Pendant quinze jours, Paris a vibré au rythme de ses…
Planifier, un luxe en intelligence économique ?
La mise en place ou la refonte d’une stratégie d’intelligence économique nécessite un important travail de planification préalable.
L’intelligence économique « clés en main »
Il s’agit de bien distinguer les aspects « récurrents » (la veille concurrentielle, la veille technique, la veille des dépôts de brevets…) des besoins « ponctuels » de cette nouvelle stratégie. Ceux-ci sont en lien avec une démarche offensive ou défensive de l’entreprise : faire le point sur un concurrent, lancer un nouveau produit…
Dans ce cadre – pourtant très général – il s’avère stérile de vouloir copier une démarche d’intelligence économique déjà mise en place dans un autre contexte. Une formule « clés en main » qui a montré son efficacité ailleurs ne pourra pas répondre de façon pertinente aux attentes et à la culture de votre entreprise. Il est par exemple impossible de s’abstraire de la nature organisationnelle de l’entreprise, ou des attaques qu’elle a déjà vécues.
Il faut donc repenser, adapter et planifier une stratégie nouvelle.
Planifier : un impératif pour aller de l’avant
Repenser, adapter, planifier sont des préalables impératifs pour une veille efficace et constructive.
L’importance de la planification est souvent minimisée, voire éludée, étant considérée comme une contrainte. Elle est pourtant consubstantielle à l’efficacité. Car « Repenser, adapter, planifier » sous-tend une autre notion souvent difficile à appliquer : changer.
Pour changer, aller de l’avant, il faut faire le premier pas. Cette étape sera d’autant plus aisée à réaliser que l’on a planifié les pas suivants.
Planifier, c’est notamment déconstruire un problème complexe en une succession de problèmes plus accessibles. C’est se fixer des objectifs atteignables, et organiser une démarche qui écarte l’indécision (voire la peur) générée par le problème initial. C’est donc « programmer » une succession de succès, renforçant ainsi l’implication au travail.
On développe ainsi une stratégie qui écarte les risques de dispersion, de perte de temps. Plus encore, cela permet de ne pas s’enliser dans des actions qui nous paraîtraient désagréables et qui, au final, s’avéreraient superflues pour la résolution de notre problème. Ainsi, planifier c’est optimiser aussi son propre ressenti.
Par ailleurs, planifier c’est fixer un cap. Aux veilleurs, aux collaborateurs, à l’équipe. Plus que seulement générer une dynamique, c’est mettre en place une synergie qui permet à tous d’avancer vers le but à atteindre.
Veilleurs, managers, collaborateurs ou dirigeants : pour aller de l’avant, planifiez !
Cet article comporte 0 commentaires