Le prix Goncourt vient de couronner un nouvel auteur, rappelant…
Prendre des décisions, c’est nécessaire.
Savoir les faire appliquer, c’est encore mieux !
En temps « normal », le manager peut ne pas décider…
Nous l’avons vu (voir mon article « Et si le manager apprenait à ne pas décider ? »), prendre des décisions n’est pas nécessairement l’apanage des managers. Un « bon » manager sait utiliser l’intelligence collective de l’équipe pour avancer et atteindre ses objectifs : c’est alors le groupe et l’autonomie de chacun de ses membres qui entrent en jeu.
Dans ce cadre, le manager ne perd pas en responsabilité ; il optimise la prise individuelle de décision par ses collaborateurs les plus à même de juger de la situation. Il met en avant les compétences propres à chacun.
…mais parfois, il doit faire appliquer des décisions qui ne sont pas de son fait !
Dans ce mode de management aussi, il est des moments où le manager doit trancher, voire imposer des décisions de la direction. Des situations de crise, des moments tendus de la vie de l’entreprise ou de l’équipe, des résultats commerciaux décevants, une nécessité de changement… sont des exemples dans lesquels une organisation de travail optimisée peut connaître des soubresauts.
Là, le manager doit prendre des décisions parfois difficiles, ou servir de courroie de transmission avec la direction. Parfois même plus que la prise de décision, c’est savoir faire appliquer cette décision qui peut alors s’avérer une tâche problématique (surtout lorsque le manager lui-même n’est que peu convaincu par la décision en question…).
Dans tous les cas, l’urgence est l’absence de précipitation.
La préparation en amont
Une réflexion en amont s’impose : il ne s’agit pas d’annoncer de but en blanc, parfois sous stress, une décision difficile.
L’avantage du manager est de bien connaître ses collaborateurs. Il peut donc tenter d’anticiper les réactions de chacun, et en dégager un discours adapté : un discours qui mêle les arguments forts qui vont convaincre certains, ou des arguments mineurs auxquels d’autres vont s’attacher et être sensibles.
Cela permet également de dégager en amont des points qui pourront être négociables : les compromis sont une phase normale de la négociation. Autant bien définir à l’avance les limites que le manager ne pourra pas dépasser : c’est l’assurance ne pas être déstabilisé par la suite.
Les nécessaires empathie et cohérence du manager… et l’implication de l’équipe
Une fois ce discours tenu face aux membres de l’équipe, les réactions ne vont pas manquer : le manager doit s’attacher à les laisser s’exprimer, il doit faire preuve d’empathie. Toujours prendre son temps, ne pas remettre en cause les arguments développés dans son discours pour séduire certains. Rester cohérent est un impératif du leader.
Par la suite, garder l’implication des collaborateurs est un impératif : il s’agit de les faire participer à la mise en place de cette décision. Faire appel à quelques-uns pour suivre l’application de la décision, être présents, sont des atouts. Au fil du temps, sans remettre en cause ses décisions premières mais avec du recul et en toute connaissance de cause, le manager peut faire évoluer son point de vue pour s’adapter à une situation nouvelle.
Ultérieurement, revenir sur les étapes qui ont suivi cette décision est une phase qui permet de « faire le point » sur la façon dont l’équipe a réagi, de mettre en avant les atouts ou les faiblesses de certains… et de celles du manager lui-même !
Ces phases difficiles pour le manager, ces transitions ou ces changements peuvent être accompagnés par un regard extérieur : l’appui personnalisé d’un professionnel qui connaît son secteur et ses problématiques est un réel atout pour le manager comme pour l’entreprise toute entière.
Speciman intervient dans ces moments cruciaux pour aider le manager, le dirigeant, l’équipe : contactez-nous !
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