Le prix Goncourt vient de couronner un nouvel auteur, rappelant…
La roue de Hudson : réussir et accompagner le changement
En ces temps d’adaptation permanente et d’horizons mouvants, le changement est une constante tant chez les dirigeants que les managers ou leurs collaborateurs.
Mais nous ne sommes pas tous égaux devant le changement : si certains s’en méfient, d’autres l’appréhendent favorablement. Ce qui, dans les deux cas, peut cacher des écueils : les premiers vont difficilement voir les avantages qu’ils peuvent tirer du changement, quand les seconds peuvent avoir du mal à en envisager les coûts.
Une des techniques utiles pour approcher le changement dans la vie est l’utilisation de la roue de Hudson. Elle décompose le changement en 10 points sous forme d’un cycle. Voyons-en les principes.
Point 1 : Définir l’objectif
Il s’agit là de formuler correctement le projet de changement, là où l’on doit aller. Sans cette formulation claire, on peut s’éparpiller dans des voies contraires, passer de l’enthousiasme au refus ou à la crainte, et finalement opter pour l’immobilisme.
L’aide à apporter à l’individu qui doit changer est une assistance à verbaliser l’objectif clairement. Le recours à un tiers qui a vécu ce changement peut être utile.
Attention, cela peut s’avérer impossible en cas de lacunes, à cause desquelles l’individu n’a pas tous les moyens de parvenir au changement : une formation adaptée, un coaching… peuvent alors débloquer la situation.
Point 2 : Mettre en place le projet
On peut ici commencer à passer à l’action. Mais cela peut être compliqué, la crainte de l’échec étant souvent prégnante : le statu quo est confortable, or le changement implique de sortir de sa zone de confort.
L’aide revêt ici la forme d’un encouragement : le rappel que chacun a droit à l’erreur à condition d’en tirer des enseignements.
Point 3 : Réaliser le projet
Là les écueils peuvent être nombreux, principalement celui qui amène à s’opposer aux autres pour affirmer son point de vue une fois la « mise en marche » de l’étape 2 réalisée.
L’aide consiste à encourager l’individu à affirmer sa méthode pour atteindre ses objectifs. À ce stade il a admis la possibilité de l’erreur, il ne faut pas imposer sa propre vision et le couper dans sa dynamique.
Si tout se passe bien, le changement est là !
Point 4 : L’arrêt du projet
Cela arrive parfois, des circonstances extérieures, par exemple, peuvent venir stopper le projet : il est abandonné. L’individu est alors désarçonné – l’arrêt du projet peut être dû à la suppression de son poste par exemple – après la démarche constructive préalablement fournie. Il peut être très marqué : la réalité est distincte des objectifs qui étaient fixés.
L’aide à lui apporter est un soutien sans faille, explicitant le fait que traverser une phase difficile est normal au cours de la vie professionnelle. Le but est l’acceptation : elle va déboucher sur le point 5.
Point 5 : Faire son deuil
Le deuil, même « virtuel » comme ici, est toujours une phase délicate qui comprend une succession de périodes très diverses : choc, déni, colère, dépression, quête de sens… avec pour chacune une aide appropriée (écoute, soutien, reformulation…).
Ce 5ème point est essentiel pour « tourner la page », repartir sur des bases saines et passer au point suivant.
Point 6 : Le bilan
Faire le point est toujours riche d’enseignements. La personne a-t-elle tous les éléments pour repartir sur de nouvelles bases incluant la rupture ? Dans la négative, une intervention extérieure (formation, coaching…) peut être envisagée.
Un soutien, une écoute sont des apports importants durant cette période.
Deux options à l’issue de cette phase : l’individu est prêt à formuler un nouveau projet, ou une phase plus profonde s’impose.
Point 7 : La restructuration
Dans la première option, l’individu a les capacités de rebondir et formuler un nouveau projet à l’issue du bilan. Il peut donc repartir au Point 1.
Point 8 : La maturation
Si manifestement l’individu ne s’en sort pas, une étape d’introspection est nécessaire pour repenser les choses plus en profondeur. Ce peut être une étape longue de maturation qui va enfin déboucher sur une phase constructive.
L’aide consiste à accepter de donner du temps à l’individu, et parfois à relativiser ses doutes, à le rassurer contre lui-même.
Point 9 : Reprise en main
Il s’agit là de se projeter pour repartir sur de bonnes bases, d’assumer que ses objectifs précédents ne sont plus ceux de maintenant, et d’organiser les priorités.
L’aide est un temps d’écoute et de parole, pour permettre à l’individu de se focaliser sur des éléments concrets.
Point 10 : Créativité
C’est une phase éminemment constructive, où l’individu reprend les éléments de son bilan à l’aulne des points 8 et 9.
Il s’agit là de tourner la page pour faire émerger un nouveau projet et repartir sur le Point 1 avec enthousiasme.
L’aide peut être de tempérer parfois une imagination trop débordante.
En conclusion et pour aller plus loin
On le voit, l’utilisation de la roue de Hudson assiste l’individu dans la formulation et l’élaboration de son projet. Elle contribue ainsi à clarifier l’aide et l’accompagnement à lui apporter.
Mais bien plus, elle peut être un des outils de mise en œuvre du changement, que l’individu y soit rétif ou qu’il l’aborde avec enthousiasme. Dans ce cadre, Speciman vous accompagne dans ce besoin ou ce désir de changement.
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