SPECIMAN est certifié EQ-i 2.0

SPECIMAN est désormais certifié EQ-i 2.0. Voyons l’intérêt pour votre entreprise et ses acteurs.

EQ-i 2.0 : de quoi s’agit-il ?

EQ-i 2.0 est le premier instrument d’évaluation de l’intelligence émotionnelle validé scientifiquement. Il repose sur l’identification des schémas émotionnels, la mise en relief et en lien des forces et axes de développement.

Quel intérêt pour l’entreprise ? C’est qu’aujourd’hui, le savoir-faire (diplômes, compétences techniques, expérience,…) n’est plus le seul élément clé de la performance ; le savoir-être constitue dorénavant la valeur ajoutée des managers comme des collaborateurs.

Au cœur du savoir-être, l’intelligence émotionnelle est la capacité d’un individu à reconnaître ses propres émotions et celles des autres, et à utiliser ces informations pour guider sa pensée et ses comportements de manière optimale. C’est un vecteur de performance individuelle et collective.

Et l’on peut avoir un QI élevé et être moins performant qu’un individu au QI moyen et au QE (Quotient Émotionnel) élevé : le QI n’est pas un gage d’efficacité.

De plus, outre la performance, c’est un outil pour être plus à l’aise dans la vie au quotidien.

L’intelligence émotionnelle, une discipline permanente, pas un don

En effet, comme nous l’avions déjà vu dans mon article « L’intelligence émotionnelle : contrairement au QI, nous pouvons la travailler pour réussir ! », l’intelligence émotionnelle n’est pas innée. Elle se travaille et nous pouvons tous la parfaire.

Ainsi, ce vecteur de performance et cet outil du bien-être personnel, qui touchent tant l’individu que l’équipe, sont à la portée de chacun.

Trois exemples de « bonnes » réactions en intelligence émotionnelle

Savoir affirmer son point de vue et le défendre

On remarque chez les individus qui manquent d’intelligence émotionnelle une alternative en cas de conflit : un repli sur soi pour y échapper, ou une agressivité pour affirmer son point de vue. Ces deux attitudes ne sont pas constructives pour résoudre un conflit.

Avec un QE élevé en revanche, l’individu régule les réactions excessives et affirme son point de vue avec fermeté. Cela permet de conserver le dialogue même en face d’interlocuteurs toxiques, et d’affirmer ses positions.

Savoir écarter la colère et les vexations, et faire baisser le stress

Se vexer ou se mettre en colère ne sont clairement pas des réactions constructives. Il faut maîtriser son attitude, ne pas se braquer ni bouder dans son coin. Il s’agit au contraire d’exprimer ses sentiments, calmement, qu’ils soient positifs comme négatifs. C’est la meilleure façon de conserver le dialogue.

Cela demande de bien comprendre ses émotions, de les identifier. Se sentir « mal » n’est pas suffisant pour contrer une émotion négative. Être frustré, inquiet, irritable… sont des qualificatifs plus conformes à la réalité et qui permettent de mettre en place des stratégies pour y remédier.

C’est ainsi qu’un individu à l’intelligence émotionnelle élevée, en comprenant et exprimant ses émotions et en déterminant les facteurs qui y répondent de façon constructive, va écarter les réactions de stress.

Attention : avoir un QE élevé n’implique pas d’être forcément « gentil » !

Savoir prendre un recul « efficace »

Être prêt à relativiser les erreurs des autres par exemple – comme les siennes – est un impératif pour aller de l’avant rapidement et de façon constructive.

Prendre trop de recul, c’est oublier les erreurs et se mettre en position de les réitérer.

N’en prendre pas assez, c’est ruminer ses erreurs ou celle des autres et se bloquer, développer des sentiments négatifs, voire du stress.

De même, être rancunier – et donc ne pas avoir suffisamment de hauteur de vue – entraîne les mêmes effets.

Prendre un recul « efficace » permet d’avancer rapidement et positivement dans des situations tendues.