Pas une semaine ne se passe depuis quelques mois, sans…
Et si le web n’était pas le bon moyen pour décrocher un poste ?
Le web et les réseaux sociaux (LinkedIn par exemple) semblent aujourd’hui incontournables quand il s’agit de décrocher un nouveau poste (ou un emploi).
Mais est-ce une si bonne idée que d’utiliser Internet dans ce cadre ?
L’incompréhension entre décideurs et postulants
Une récente étude de Future Workplace et Randstad montre que presque 75 % des candidats à un poste tendent à utiliser le site Internet de l’entreprise dans laquelle ils souhaitent postuler pour prendre contact avec celle-ci. Cela semble intuitivement une bonne idée.
Certes, mais pour une importante majorité de décideurs, le propre site web de leur entreprise n’est pas un media fiable de recrutement ! Pour eux en effet, les meilleurs candidats ne viennent pas de leur site. Il faut donc prendre en compte ce paramètre dans la recherche d’un poste, et ne pas se fier aux « bonnes idées » a priori : la facilité qu’apporte Internet n’est pas la panacée.
Le « réseau non social »
Le vecteur de plus forte pertinence, pour les décideurs, reste le contact « réel ». Parler à et/ou rencontrer un décideur lui permet d’évaluer au mieux les capacités du candidat : le téléphone et le face-à-face ont de beaux jours devant eux !
À noter que ça n’est pas une mauvaise nouvelle pour le postulant : lors d’un échange « physique », il est par exemple plus aisé de s’adapter à son interlocuteur pour lui faire bonne impression. C’est une souplesse que ne permettent pas un réseau social ou le web, par essence virtuels.
Pour le décideur donc, les candidats devraient travailler leur réseau (pas social !) pour se faire connaître et multiplier contacts et rencontres. Or moins d’un postulant sur deux travaille effectivement son réseau : candidats et dirigeants ne sont pas sur la même longueur d’ondes. Et c’est bien aux candidats de s’adapter !
Tenter d’offrir un café au décideur de l’entreprise convoitée est donc une meilleure technique pour trouver un poste que de le contacter via LinkedIn (par exemple). Au pire, c’est un contact de plus dans le réseau, ça n’est pas négatif.
Exit Internet ?
Mais alors, faut-il bannir Internet de sa recherche de poste ?
On le comprend aisément, encore faut-il avoir l’opportunité d’offrir un café au décideur ! C’est là qu’Internet et les réseaux sociaux entrent en jeu. Car ces outils sont une formidable caisse de résonance des posts que l’on y publie, dans un espace par nature dédié à la démarche de la recherche de poste. C’est un moyen de s’y faire remarquer et d’être actif dans la recherche du graal qu’est le premier entretien téléphonique.
Et là, pour le coup, la facilité qu’apporte Internet se vérifie : il est bien plus simple de s’adresser par écrit à une personne que l’on ne connaît pas que de la contacter par téléphone.
Reste le « bon » moyen de se faire remarquer : là, c’est à chacun de faire valoir ses compétences.
En conclusion et pour aller plus loin
Cette étude est riche d’enseignements : inutile de défendre sa candidature via Internet, les décideurs n’y croient pas. C’est en revanche un très bon moyen d’initier le contact pour ensuite passer à l’action « traditionnelle » de la rencontre.
On le voit, constituer et utiliser son réseau sont une nécessité pour tout candidat à un poste. Si le web est un formidable outil pour développer ce réseau, la mise en relation, son cadre, le discours à utiliser, son comportement… sont autant de facteurs à maîtriser. Pour cela, Speciman propose une formation dédiée : Constituer et utiliser son réseau professionnel. Alors contactez-nous !
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